Mur dialectique
Mur visible ou invisible, imaginaire ou pas, devant lui, la pensée marque le pas, fait retour sur elle-même, s’élance pour passer au travers.
On a pour habitude d’y venir dans un moment de doute, de méditation ou de pure folie, c’est selon.
Le Mur dialectique est appelé à se reproduire dans les périphéries urbaines, loin de l’agitation factice et centrale, de l’espace géré par ceux qui pensent pour nous. On le reconnaît au gré des errances, ou en partant à sa recherche, en le choisissant entre tous et en y apposant soi-même un signe d’élection, une marque bien visible peinte au pochoir.